Mennessons, Maler und Bildhauer

Tauchen Sie ein: Les Voltigeurs du Cirque

À propos de cette oeuvre, Mennessons a noté lui-même “déjà exprimée en écriture concrète”. L’univers du cirque l’a toujours attiré, et il a fréquenté assidûment les deux cirques permanents à Paris : le cirque d’Hiver et Médrano, (seul subsiste aujourd’hui le premier) sans dédaigner les chapiteaux sous toile. Ce qui l’attire, outre la magie et l’humour des clowns, c’est le risque permanent couru par les artistes, comme ces trapézistes, risque caché sous les habits de lumière et la grâce de la prestation, ainsi que le courage et l’opiniâtreté, qui obligent à recommencer jusqu’à la réussite un numéro manqué. Cette tension est visible dans cette grande toile, où les rectangles blancs des corps sont saisis au moment de l’élan entre deux trapèzes, cernés de traits bleus qui les détachent sur l’orange éclatant du fond. Cette fraction de temps, Mennessons a réussi à la capter dans l’espace de la toile, et c’est un des défis qu’il s’était lancés en entrant en peinture. En 1961, il illustra le catalogue du 31ème gala de l’union des artistes avec une linogravure : Albert Fratellini.