Galerie virtuelle

1952, Fourmillements

Stic B sur Papier | Collection particulière

Cette petite toile : 61x46, un 12 paysage, a la fraîcheur d’une aquarelle, bien que ce soit une huile sur toile. En 1952, voici un an que Mennessons reçoit l’enseignement de Gleizes, et il arrive ici à concilier la ligne mélodique sur des bases rythmiques, pour employer le vocabulaire musical employé par Gleizes, qui unit peinture et musique. Les tons pastels, bleu pâle et rose, se mêlent à des bleus et rouges plus francs, et même aux verts sourds, au noir et ocres, dans des formes rectangulaires et courbes qui sont rarement mêlées chez Mennessons. L’ensemble paraît célébrer le bonheur d’être des couleurs vivantes sur une toile, le fourmillement de la vie. Le jeune Mennessons commence à se sentir à l’aise dans l’univers qu’il a découvert à son arrivée un an auparavant, et qu'il s'approprie, en se démarquant de son maître.

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